Analyse et critique
Titre du
film: Une histoire de
Sin City
Année de
sortie :
2005
L’histoire se
déroule à Sin city. Plusieurs histoires se déroulent en même temps. Marv, un
ancien détenu passe la nuit avec une femme, qui se nomme Goldie. Elle se fait
assassiner et Marv veut retrouver celui qui a assassiné son véritable amour.
Hartiguan, quant à lui, veut protéger Nancy, qui depuis son enfance la protège
contre un pédophile. Dwight qui est avec Shellie, son amante, passe ses nuits à
protéger les danseuses du quartier de Jackie Boy dont, Shellie fait partie de
cette troupe de danseuses. Ceux-ci sont également des tueuses à
gages.
Dans ce film,
plusieurs thèmes qui caractérisent le film noir est présents. Dont, le crime, plusieurs personnes sont
assassinées dans ce film. Tout est basé sur le crime, cela fait partie de
l’histoire. L’histoire se déroule tout au long du film dans les rues sombres,
c’est toujours la nuit. La cupidité chez le Yellow Bastard est présente, il est
prêt à tout pour violer des petites filles, dont Nancy. Il en veut toujours
plus, il dit lui-même dans le film qu’il a violé une dizaine de filles. La morale ambivalente du bien et du mal
fait partie de ce film, en particulier Hartiguan qui ferait tout pour Nancy, et
qu’il veut le bien pour elle. Tout au long de l’histoire, il est là pour elle
lorsqu’elle est en danger. Tandis que, le Yellow Bastard, lui lui veut du mal,
il veut la violer. L’apparition du
sadisme, en particulier vers la fin, lorsque Hartiguan se bat avec Yellow
Bastard, il réussit à le désarmer et lui arrache les parties génitales. Le film
se déroule souvent dans le bar de danseuses. À maintes reprises, on voit ses
femmes à moitié nues. Le renforcement de
l’érotisme est une caractéristique importante dans le film noir.
§
Celui qui
cherche la vérité :
Dans ce film, il
y a Marv, un anciens détenue et assassin qui recherche la vérité par rapport à
la mort de Goldie. Une femme qui a passé la nuit avec elle et dont il était
amoureux.
§
Le
traqué :
Le flic
corrompu, qui se nomme Hartiguan est poursuivie tout au long du film par des
méchants. Au début, Hartiguan voulait sauver Nancy des mains du pédophile, Roark
Jr., il lui tire une oreille, un bras et il lui tire dans les parties génitales.
À maintes reprises il est pourchassé. Par contre, Roark Jr. revient vers la fin
sous le nom de Yellow Bastard et totalement transformer en une créature jaune.
Il revient dans le seul et unique but d’en finir avec Nancy. Même si, celui-ci
la trouve trop vieille pour lui, car il préfère les filles plus jeunes. Il
revient d’autant plus pour sa revanche avec Hartiguan, pour ce qu’il lui a
fait.
§
La femme
fatale :
Dans ce film,
Diwght est l’homme de Shellie. Par contre, lorsque ceux-ci se battent avec
Jackie et ses hommes, on sous-entend qu’elle est avec Dwight parce qu’elle sait
que celui-ci sera là pour elle pour la protéger et elle sait qu’il gagne
toujours. Elle reste avec lui, parce qu’elle sait qu’elle sera toujours en
sécurité et qu’elle détient le pouvoir entre ses mains avec
lui.
Les
caractéristiques stylistiques :
§
L’éclairage en
clairs-obscurs :
Comme à la
manière de Rembreault et Caravage, le film noir de la période classique se
caractérise par un univers sombre et contrasté. Tout au long que l’histoire se
déroule, l’image est en noir et blanc. C’est toujours la nuit, les rues sombres
et la ville qui est sombres. Par contre à certain moment, le sang est rouge
flashant ou blanc. On voit parfois les personnages avec des couleurs, dont
beaucoup de rouge contrasté avec le noir et blanc. De plus, Yellow Bastard est
Jaune flashant aussi, qui ressort énormément avec le blanc et le
noir.
§
Les angles de
caméra :
Il n’a aucun
Dutch Angle dans le film Sin City. Par contre, à plusieurs reprises Hartiguan se
fait tirer dessus et il se relève. Lorsqu’Hartiguan se relève, on le voit en
contre-plongée. Cela démontre la puissance et la volonté d’Hartiguan, ainsi que
le pouvoir qu’il possède et sa force. On entend sa voix, comme si on n’était
dans sa tête. Celui-ci s’encourage pour se lever, il se dit qu’une balle, c’est
seulement qu’une égratignure.
§
L’importance de
la voix off :
Il y a plusieurs
personnages principaux dans ce film. Chaque bout que l’on voit avec un des
personnages principaux, celui-ci est presque toujours avec la voix off. Par
contre, on entend souvent la pensé des personnages, leur point de vue par
rapport à la situation, ce qu’ils ressentent.
§
Le cynisme
expéditif du dialogue :
Lorsque Nancy
parle à la fin avec le Yellow Gaspard et qu’il lui a ligoté les mains avec de la
corde. Hartiguan, peut avant lui avait dit de ne pas crier. Celle-ci l’écoute et
le Yellow Gaspard se fâche, car il veut qu’elle crie. Elle lui dit, Hartiguan
avait raison à ton sujet, si je ne crie pas ta pas d’érection , tu fais pitié,
tu fais pitié !
§
Des intrigues
complexes :
L’histoire est
dure à suivre au début, car il y a 3 histoires qui se déroule en même temps,
mais on finit pas comprendre peu après. Donc, il n’y a aucune intrigue
complexe.
§
Recours au
flash-back :
Au début, Marv
se rend dans le bar de danseuse et regarde Nancy danser. Un peu plus tard dans
le film, Hartiguan se rend dans ce même bar de danseuse et on peut apercevoir
Marv qui est assis au même endroit. Donc, l’histoire était
antérieure.
§
Des huis clos
oppressifs :
Il n’y a aucun huis clos oppressif dans ce film.
Critique du
film :
Au début je ne
m’attendais pas à grand-chose. Je ne suis pas une fan fini des films qui
ressorte des bandes dessinées. Par contre, cette fois-ci j’ai été surprise par
les effets, les couleurs et les contrastes entre les couleurs. C’est vraiment un
film accrochant, les personnages jouent très bien leur rôle. Cela nous amène
hors de l’ordinaire, des films habituels. C’est vraiment un monde totalement
différent et ça fait vraiment changement des films que l’on regarde d’habitude.
Ce film m’a fait changer ma vision par rapport aux films de bandes
dessinées.
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